Focus sur les animaux sauvages

Nous sommes préoccupés par notre bien-être et comment se préserver des grosses chaleurs mais pour les animaux sauvages la situation se complique et ils doivent aussi survivre. Le manque d’eau a fait mourir de nombreux espèces dont les oiseaux dans certaines régions du globe, et que dire des incendies ?

Si vous avez la possibilité, installer des coupelles peut profondes et en hauteur (à l’abri des chats ou du moins en terrain dégagé) avec un peu d’eau pour permettre aux oiseaux et aux insectes de se désaltérer. Pensez à mettre une petite branche entre le rebord et le fond du récipient qui va servir de reposoir et éviter que les insectes s’y noient.

De même quelques coupelles remplies d’eau posées au sol aiderons les petits mammifères.

Un large moule à gâteau en verre ou un plat en terre cuite (un peu lourd) conviennent bien.

Et changer l’eau si elle est trop sale, surtout si les oiseaux décident de s’y baigner.

Focus sur le Renard

Le mal aimé des chasseurs, qui rend pourtant service aux agriculteurs aux même parfois chasseurs. Une question ? Pourquoi tuer les renards ?

Extrait d’un blog pour apprendre à mieux le connaître : https://labavedukrapo.wordpress.com/2017/04/10/fantastiquerenard/

Ici et ailleurs, les mulots des champs pullulent : en creusant de très nombreuses galeries en surface ils nuisent à la végétation (sauvage et cultivée) qui dépérit en période de sécheresse prolongée. En général, la lutte contre ces nuisibles se résument à l’utilisation d’appâts empoisonnés. Pas efficace à long terme voire aggravant le problème car dévastateurs pour la chaine alimentaire : poison pour les juvéniles des prédateurs des mulots.

Un cercle vicieux.

l’EAU c’est la vie

A consulter pour en savoir plus sur l’état de la ressource en eau douce :

Réfléchissons tous ensemble à la manière de faire face à la réalité qui nous fait face. Des changements de mode de vie vont s’imposer dans l’urgence à défaut d’avoir fait preuve d’anticipation. Nous le devons aux jeunes générations.

Haies et zones humides

Des études récentes et des connaissances anciennes montrent qu’il faut absolument reconstituer ces paysages et ces écosystèmes de manière très volontariste et qualitative pour retrouver un cycle de l’eau vertueux et tenter de faire face à la catastrophe climatique.

EAU et HAIES

Pour comprendre l’importance de la qualité des sols et la réserve en eau :

 » Infiltration/ruissellement » : le couple clé face à la sécheresse : https://www.zoom-nature.fr/infiltration-ruissellement-le-couple-cle-face-a-la-secheresse/

une étude récente à lire: https://www.zoom-nature.fr/limpact-des-haies-sur-les-sols/

Il ressort nettement de cette étude approfondie que haies et bordures herbeuses associées améliorent le fonctionnement des sols et fournissent divers services écosystémiques bénéfiques pour les cultures en bordure. Elles agissent non seulement sur les sols eux-mêmes mais aussi sur la circulation de l’eau, un aspect critique dans le cadre de la crise climatique en cours et une vraie solution aux problèmes de manque d’eau et d’érosion des sols agricoles.

L’ensemble haie et talus favorise l’infiltration de l’eau dans le sol grâce à l’action de racines et à une meilleure structure du sol au pied des haies. L’ensemble joue un rôle de rétention. (…) Certaines études estiment ce stockage à 5 m³ par mètre de haie. (…) (source : https://www.agriculteur-normand.com/des-haies-sur-talus-pour-proteger-la-ressource-en-eau-et-les-sols )

Pour en savoir plus : http://www.polebocage.fr

Eau et Zones Humides

Pour en savoir plus sur le grands nombres d’Intérêts des Zones Humides

A lire sur le site du ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire (lien ci-après)

La haie est également source de nourriture. « Lorsque les prairies sont sèches en été, les feuilles d’arbres encore vertes constituent un appoint alimentaire, comme celles du murier blanc, très riches en protéines. D’autres feuilles comme celles du frêne, du tilleul, de l’aulne ou du saule, sont dotées de vertus médicinales », indique Yves Étignard.

https://agriculture.gouv.fr/ombre-alimentation-litiere-comment-les-haies-permettent-dattenuer-les-effets-de-la-secheresse

Vie aquatique… vie aérienne

Libellule déprimée au bord de la mare

Cette adulte s’est extraite de son enveloppe larvaire, et quitte donc sa vie aquatique.

Elle attend patiemment que ses ailes soient suffisamment « rigidifiées » pour prendre son envol vers sa vie aérienne. Profitons en pour l’observer et admirer ses détails physiques et la délicatesse de ses ailes !

En attendant le printemps

L’hiver qui a peiné à s’installer, semble faire des incursions plus longues, mais les plantes printanières sont déjà bien avancées, le froid peut faire quelques dégâts, mais aura l’avantage de stopper l’activité des limaces bien affamées ces temps ci !

Dans quelques semaines, le retour des fleurs en abondance et la naissance des nouvelles générations d’abeilles solitaires, oui celles qui ne construisent pas de colonies ni de ruches…

Une petite vidéo prise cet été

Les abeilles du jardin sont nombreuses à se délecter du nectar de ce dahlia très généreux, les abeilles y passent la journée, par temps chaud et ensoleillé.
Protégeons les, apportons leurs un environnement propice à leur survie, ce sont de formidables pollinisatrices, regardez leur corps couvert de poil, il capte le pollen à la perfection. Ces abeilles qui comptent plus de 1500 espèces en France sont fascinantes et vous allez passer de longues minutes à les observer. Soyez attentif, il en existe de minuscules, qui adorent les fleurs de pissenlit ou de souci.
Plantez ou semez des fleurs de la familles des Astéracées, c’est top et n’oubliez pas non plus de laisser en place des plantes sauvages qui sont indispensables pour avoir un écosystème fonctionnel.

2022

Nouvelle année, nouvelle saison à la ferme, c’est toujours un renouveau stimulant pour qui vit de la terre.

Nous vous souhaitons de nombreux moments de joie, et un petit conseil pour prendre du recul et retourner à l’essentiel, accordez de l’attention à toutes les formes de vie qui vous entourent, ça vaut bien de la méditation.

-logo CA FAIT DU BIEN fond blanc

En ce mois d’avril 2021, dans un contexte social et sociétal bouleversé, un avenir brouillé, à nos yeux, il devient primordial d’offrir des moments de quiétude et de bien-être.

Il nous est apparu comme une évidence que le jardin vivrier de Boisbonne devait affirmé sa véritable vocation : une ferme d’animations pédagogiques pour tout public, un lieu où la nature nous fait du bien en toute simplicité.

Focus sur la trame verte et bleue

Le jardin se situe dans un zone particulière entre un secteur dont l’urbanisation s’intensifie, côté campus, et de l’autre des espaces assez naturels et hébergeant encore une grande biodiversité (zone naturelle d’intérêt).

Il joue un rôle dans le dispositif Trame verte et bleue.

La trame verte et bleu, Kesako ?

Il s’agit de laisser et de restaurer les possibilités de déplacement des espèces pour
qu’elles puissent accomplir leur cycle de vie et permettre les échanges entre populations.
L’objectif est de limiter la disparition des espèces et de s’adapter au changement climatique.
Il s’agit aussi d’avoir des écosystèmes en bon état de fonctionnement, permettant de rendre des
services importants au bien-être des humains.

Nous sommes attachés ici à préserver la biodiversité dite ordinaire voire à l’enrichir.

Par exemple, une action forte a été de créer une mare pour faciliter la vie des amphibiens tels que les tritons ou les salamandres, les grenouilles terrestres…

Nous avons également attaché une attention particulières à l’accueil des oiseaux les plus menacés en leur offrant une zone accueillante pour se nourrir et nicher: plantations d’arbres fruitiers, et cultures de plantes attirant les insectes. De même, pour les pollinisateurs et en particuliers les abeilles solitaires, il a été important de ne pas trop « gérer » le jardin en laissant des espaces en tiers paysage (cf Gilles Clément), des tiges creuses, du bois mort, de la prairie naturelle…

Ceci n’est pas en opposition avec une pratique agricole: l’enjeu est bien de pouvoir produire notre alimentation sans nuire à la biodiversité. Les principes de l’agroforesterie proposent de recréer ce que le bocage offrait, une grande variabilité de milieux tout en luttant contre le changement climatique (micro climat, régulation du cyclce de l’eau…).

Et comment parvenir à réduire les pesticides, à permettre des pratiques culturales sans pesticides sans écosystèmes efficients. Aujourd’hui, les agriculteurs qu’ils soient en bios ou non sont confrontés à une prolifération de certains nuisibles par manque de prédateurs naturels : pucerons, certains papillons, mulots, campagnols, et autres trips et aleurodes, mouches mineuses, et nouveaux insectes provenant d’autres contrées profitant à la fois du commerce mondialisé des denrées alimentaires et du réchauffements climatiques…

L’agriculture urbaine et les microfermes en bio ou en naturelle aux portes des ville sont une solution hybride entre milieu « sauvage » et activités humaines. A présent, toutes la difficultés sera aussi que ces espaces peu artificialisés puissent coexister avec la ville dans une temporalité longue et donc « ralentir » la ville.

C’est le challenge que nous tentons de relever sur le jardin vivrier de Boisbonne.

présentation de la politique de Nantes Métropole pour la TVB :

Et pour en savoir plus, aller dans l’onglet ‘le coin des docs ».

Abeilles solitaires, abeilles sauvages

 

bourdon sur gesse de nissole mai 2019
Bourdon indéterminé sur Gesse de Nissole

Le jardin vivrier de Boisbonne offre une belle population d’abeilles sauvages

celles qui ne font pas de miel mais qui pollinisent la flore sauvage et nos cultures au passage,

et il était opportun de faire un inventaire pour avoir une idée précise du nombre d’espèces en présence

sachant que plus de 1000 espèces d’abeilles peuplent nos contrées françaises).

En début d’année 2019, nous avons décidé de faire appel à l’expertise du Centre Vétérinaire de la Faune Sauvage et des Ecosystèmes d’ONIRIS pour faire cet inventaire.

Olivier (directeur) et Cloé (service civique) sont donc venus à plusieurs reprises au printemps et en été faire des prélèvements à l’aide de leur grand filet. De belles découvertes en perspective!

 

Nouveau : café associatif…

Un moment de détente et de reconnexion à la nature pour les salariés de la Chantrerie, une p’tite pause café bio.

dav

En expérimentation en 2019, l’idée d’un espace café associatif a été validée par les « testeurs »… Reste à poursuivre quelques aménagements pour qu’il soit tout à fait opérationnel.

Déjà un grand merci aux étudiants des groupes DEFI 2018-2019 de l’Ecole Supérieure du Bois (Alan, Alice, Julien et Pierre) pour la réalisation d’un coin cuisine pour notre espace convivial qui devient de plus en plus cosy…

cuisine été defi ESB mai 2019