En 2016, Matthieu Courbet, Eddie Pineau et Vincent Chevalier, trois amis d’étude décident de créer SICLE (Société d’Intérêt Commun pour l’Environnement). Sur leur chemin, ils rencontrent la CIGALES Angevine, qui, enchantée par l’idée de l’équipe et le charisme des créateurs, décide de les appuyer sans réserve à réaliser leur projet.
La mission de l’entreprise consiste à concevoir, créer et entretenir des jardins, elle repose aussi sur un volet sociétal, notamment par une communication des pratiques et techniques permettant d’assurer la protection de la biodiversité. La formation, l’animation de jardins partagés ou la participation à des événements formant aux pratiques douces de jardinage et à la transition écologique en sont les principaux ressorts. Sicle est en outre engagée dans l’économie sociale et solidaire (ESS) et a obtenu à ce titre bien des récompenses comme le Prix de l’Inspiration en ESS discerné par la fondation de la banque CREDIT COOPERATIF .
Au départ, ils étaient trois membres-fondateurs, salariés et associés. Aujourd’hui, un quatrième membre est devenu associé, et deux autres ont vocation à l’être.
Deux cents clients grand public suivent l’entreprise avec des propositions de contrats d’entretien annuel et font confiance aux valeurs de conception adoptées par SICLE.
La formation est un pilier de l’activité, dixit Eddie PINEAU. Elle "représente une centaine d’heures rémunérées pour l’entreprise. "Nous effectuons aussi des animations auprès de bailleurs sociaux ou d’associations d’usagers dans le domaine des jardins partagés. Ceci débute dès la conception des jardins qui sont co-construits avec les habitants. Ensuite, nous assurons l’animation des groupes avec la formation proprement dite aux techniques de jardinage, d’agriculture urbaine et d’utilisation des outils".
Le COVID 19 est passé par là et il a fallu s’adapter car un des 6 membres de l’équipe a été atteint par cette maladie. L’avantage de la structure durant cette période a résidé dans ses moyens de transport individualisés : chaque équipier s’est déplacé sur sa bicyclette attitrée, évitant ainsi tout contact avec ses partenaires, et a transporté sur site son propre matériel dans sa remorque.
Une organisation légère et précise, sans atelier, mais avec livraison des matériaux et végétaux sur le chantier permet de se rendre sur les sites avec des vélos à assistance électrique (VAE) et des remorques dans un rayon d’une dizaine de kilomètres sur Angers.
Tous les jours, à coups de pédales, d’acharnement au travail et de savoir-faire, l’équipe construit sa réussite et sa notoriété. La CIGALES angevine reste fière de s’être engagée à leurs côtés, stimulée par la véritable réussite de ce projet. Sans nul doute, il fera des émules car l’équipe dirigeante, forte de son succès, ambitionne de développer et de partager le principe et l’organisation à d’autres porteurs de projets sur le territoire national.
Patrice JEANNE, cigalier de la CIGALES Angevine